
Environnement des repas et risques d’obésité, une corrélation difficile
La littérature populaire (et même scientifique) est parfois assez confuse. Les conditions entourant les repas varient d’un pays, d’un type d’environnement, d’une famille, voire d’un individu à l’autre, si bien qu’il est difficile de les corréler très précisément aux risques de surpoids et d’obésité. Chaque cas reste particulier, mais quelques principes semblent toutefois bien établis.
Le nombre de repas idéal pour éviter le surpoids
Mieux vaut manger en fonction de l’effort à fournir, avant plutôt qu’après. En théorie, il faudrait donc prendre 4 à 5 « repas » par jour :
- un bon petit déjeuner (20 à 25 % de l’apport énergétique quotidien),
- un lunch copieux le midi (30 à 35 %),
- une ou deux collations le matin et/ou l’après-midi (±15 % chacun)
- et un souper léger en fin de journée, au moins deux heures avant de se coucher.
Il est clair que ce n’est pas vraiment la norme au Québec et ceci explique, en grande partie, la prévalence accrue du surpoids et de l’obésité qu’on a pu y observer au cours des 40 dernières années. Il n’est cependant pas impossible d’améliorer ses habitudes.
La qualité des aliments joue un rôle dans la gestion du poids
Les grignotines et autres gourmandises industrielles à forte teneur en sucre ou en sel que l’on mange à n’importe quelle heure sont à proscrire. Les boissons aux fruits ou gazeuses industrielles, y compris celles présentées comme « diète », sont aux personnes en surpoids ce que le tabac est aux asthmatiques — un poison. Afin de favoriser une perte de poids durable, il vaut mieux suivre les principes d’une alimentation saine et équilibrée.
L’alimentation n’est pas le seul facteur d’obésité
Prendre soin de sa nutrition au quotidien, c’est bien, mais l’accompagner d’un régime d’exercice physique également régulier, c’est mieux. Sans oublier de bien dormir, car les troubles du sommeil sont également souvent associés aux troubles alimentaires. Une bonne hygiène de vie, du soutien de la part de la famille, voire d’un expert, sont des facteurs clés pour vaincre la maladie.
Sources :
Differences in meal patterns and timing with regard to central obesity, Septembre 2017, Cambridge Open Access.